Depuis quelques années, un mouvement doctrinal cherche à fonder l’existence d’un « droit d’après guerre » à côté ou en creux des règles traditionnelles du jus in bello et du jus ad bellum. Outre les arguments normatifs et tirés de la pratique, les partisans de ce mouvement doctrinal cherche à conférer à leur propre construction une légitimité tirée de l’Histoire du droit des gens. Dans cette contribution, l’auteur examine la pertinence de cette thèse. Au terme d’une analyse de plusieurs auteurs centraux de la littérature du droit des gens, l’auteur conclut qu’il n’existe pas dans cette tradition de droit de la transition du conflit à la paix.
Accueil >
Jus Post Bellum : vieille antienne ou nouvelle branche du droit ?

Publications récentes
-
Scoring the European citizen in the AI era
Nathan Genicot has published an article in Computer Law & Security Review entitled « Scoring the European citizen in the AI… -
IA : et si vous demandiez une augmentation pour utiliser ChatGPT ?
Une nouvelle étude dirigée par David Restrepo Amariles met en lumière les effets de la “Shadow Adoption” de l’IA générative… -
Du cas à l’affaire Caster Semenya : (en)cadrer la question de l’égalité des sexes
Isabelle Rorive a participé au dossier thématique Droit genre et sport publié dans le deuxième numéro d’Intersections – Revue semestrielle… -
Le droit à l’intégrité corporelle des personnes intersexuées
Dans l’ouvrage Les droits des personnes intersexes (Larcier-Intersentia, 2024), Charly Derave, Marie Goffaux, Anne-Catherine Rasson et Isabelle Rorive ont rédigé…