La question de l’impôt est un des enjeux concrets qui cristallisent les rapports entre la propriété et la souveraineté : rapports de conflits, tant politiques qu’idéologiques entre deux figures de l’individuel et du collectif, du privé et du public, mais aussi rapports de déterminations théoriques réciproques, voire même d’homologie conceptuelle entre deux notions qui se sont toujours définies l’une vis-à-vis de l’autre.
Aujourd’hui, les conceptions et justifications classiques de l’impôt sont en crise, sous l’effet de la montée en puissance des propriétés immatérielles et de l’affaiblissement des souverainetés nationales.
L’objet de cette journée d’étude est de s’interroger, d’une part, sur la genèse des théories modernes de l’impôt, particulièrement dans la seconde moitié du 18e siècle, et, d’autre part, sur leur actualité, en particulier dans le contexte de l’émergence d’une société européenne de l’information.
Intervenants :
Catherine Larrère (Bordeaux) ; Paul Martens (Liège, Bruxelles) ; Yann Moulier-Boutang (Paris) ; Emmanuel Picavet (Paris) ; Céline Spector (Bordeaux) ; Spiros Tegos (Athenes) ; Philippe Van Parijs (Louvain).
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