Cette étude montre les dangers qu’implique l’usage de la réthorique.
Vico, et Perelman ensuite, en aperçurent les dérives, et en firent la critique constructivee, prônant l’idée selon laquelle un débat démocratique sain exige l’appréhension de la réalité dans ses contradictions mêmes, afin d’éviter les représentations faussées et abusives qu’on pourrait en faire.
L’usage délibéré de la réthorique à des fins antidémocratiques s’est observé dans des décisions jurisprudentielles en Europe et aux USA, qui sont illustrées dans cette étude.
Là, on observe qu’au lieu d’attaquer la démocratie de front, l’extrémisme s’insinue dans le débat démocratique sous le couvert des garanties qu’institue la société civile. Ainsi, il use – et mésuse – du système impunément, dans l’immunité de ses “droits”. Il va parfois jusqu’à se prétendre la victime d’un usage abusif de leur droit par ceux-là mêmes qu’il veut anéantir de façon biaisée et hypocrite.
Le débat démocratique exige qu’on ne mette pas tout sur le même plan. Mais il faut pour cela distinguer celles des prémisses qui, dans le raisonnement formel, ne reposent sur rien d’autre qu’une déformation du réel.
(texte intégral en anglais)