La notation des avocats est en plein développement. Toutes les tentatives de l’interdire ont échoué. Cette pratique est parfois abordée exclusivement comme une question de marketing pour les avocats et les cabinets. Toutefois, dans un contexte global de dérégulation de la profession d’avocat, elle soulève également des questions plus sérieuses. Certains voient en effet la notation des avocats comme une alternative à la réglementation professionnelle permettant de réduire l’asymétrie d’information sur le marché des services juridiques. Dans la foulée de l’adoption de la directive 2018/958, les avocats et les barreaux doivent se saisir de la question s’ils veulent éviter de laisser pénétrer un cheval de Troie derrière leurs remparts.
G. Lewkowicz, « La notation des avocats : instrument de marketing ou cheval de Troie de la dérégulation de la profession ? », Juriste International, n°1, 2019, pp.31-33.
Cet article est issu d’une recherche réalisée pour l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles.